jeudi 24 juillet 2008

Tir d'un jeune Palestinien

Des soldats israéliens ont ouvert le feu sur des manifestants palestiniens de très près avec des balles en caoutchouc

mardi 22 juillet 2008

nouveau crime de guerre


L'organisation sioniste qui s'occupe des droits de l'homme "B'Tslem" a publié un film vidéo diffusé par la chaîne d'Al Jazeera qui montrait un jeune palestinien ayant les mains menottées et saisi par d'autres sionistes, au moment où un soldat sioniste ouvrait le feu froidement sur lui.
Le film montrait un soldat sioniste qui ouvrait le feu directement sur un jeune palestinien aux mains liés au dos et contrôlé par un autre officier sioniste ainsi que plusieurs autres soldats sionistes. Ce crime a été perpétré, le 7 juillet, dans le village de Belin, à l'ouest de la ville de Ramallah, au milieu de la Cisjordanie, où les soldats sionistes ont arrêté le jeune palestinien, Achraf Abou Rahma, 27 ans, qui participait à une manifestation pacifique contre le mur de séparation raciste, avant une demi-heure de son exécution avec sang froid, selon les sources de B'Tslem.
Ce film a été pris par une fille palestinienne de 14 ans à travers la fenêtre de sa maison dans le village de Belin, avant de le donner, hier matin, dimanche 20/7, à l'organisation de B'Tslem. De leur côté, les habitants du village ont affirmé qu'ils ont vu le soldat sioniste qui ouvrait le feu froidement sur le jeune palestinien. B'Tslem a donné une copie de ce film à la police militaire sioniste en demandant une enquête sur ce crime pour punir le soldat criminel qui a tué froidement le jeune palestinien.

lundi 7 juillet 2008



« Promesse sincère », la promesse de libération, faite par Sayyid Hassan Nasrullah, secrétaire général du Hizbullah, en juillet 2006, au plus ancien prisonnier arabe dans les geôles sionistes, Samir Qintar, est sur le point d'être honorée. Deux ans après la prise de deux soldats sionistes qui s'étaient aventurés jusqu'aux frontières entre la Palestine occupée et le Liban, en vue de les échanger avec Samir Qintar et les nobles dépouilles des martyrs, Israël a finalement admis le bien-fondé de la revendication de la résistance islamique au Liban : seules des négociations indirectes et un échange pouvaient ramener les soldats capturés à leurs familles et leur Etat.


Israël a tout essayé après cette capture : une guerre meurtrière de 33 jours contre le Liban et particulièrement le sud, des milliers de martyrs tombés et des blessés, des milliers de déplacés, la destruction des infrastructures libanaises, avec un appui occidental illimité et notamment américain, des pressions sur le gouvernement libanais illégitime par l'intermédiaire de ses alliés américains et européens, des menaces de guerre. Rien, rien n'a pu lui rendre ses deux soldats. Comme l'avait annoncé sayyid Hassan Nasrullah, seuls des négociations indirectes et l'échange peuvent les lui rendre. Deux ans après, Israël reçoit une gifle retentissante, une fois encore, donnée par le parti de la résistance, le Hizbullah !


Il est vrai que cette guerre était préparée, mais la capture des soldats l'a précipitée, Olmert voulant faire croire que son Etat est encore capable d'interdire quelque chose dans la région ! Ni lui, ni son Etat, ni même toutes les forces mondiales réunies ne peuvent obliger le Hizbullah à reculer quant à ce qu'il considère comme son droit le plus légitime : libérer les prisonniers et les dépouilles des martyrs, libérer les fermes de Shebaa et les hauteurs de Kfarshouba, assurer la souveraineté du sol libanais, résister à l'Etat colonial installé en Palestine.Face à la fermeté du droit de la résistance, Israël a essayé de jouer

Il a perdu, une fois encore. Ses dirigeants se sentent humiliés, sa presse est aux abois, sa population ballottée entre l'espoir d'en finir avec un cauchemar qui s'appelle résistance et l'arrogance raciste de ne pas admettre que des Arabes peuvent gagner des guerres, réussir des coups, lever la tête et imposer leur juste volonté.

La victoire de la résistance en 2006 se poursuit. C'est ce qu'a d'ailleurs annoncé le secrétaire général du Hizbullah, lors de la conférence de presse du 2 juillet, rappelant ce qu'il avait déjà annoncé : le temps des défaites arabes est passé, nous avons entamé la phase des victoires : victoire de la libération en 2000, victoire de la résistance en août 2006 avec le retour des déplacés et l'échec cuisant du plan américano-sioniste, victoire de la résistance dans la bande de Gaza, victoire actuelle avec le retour des prisonniers et des nobles dépouilles des martyrs tombés pour que vive la Palestine, victoire du droit arabe contre la spoliation israélienne, victoire de la dignité arabe qui sait récupérer ses martyrs.



Au cours de cette conférence de presse, sayyid Hassan Nasrullah a fourni quelques détails importants, pas tous (les autres seront fournis lors de l'accueil des prisonniers et des dépouilles des martyrs), pour ne pas gêner les dernières mesures avant le jour J.
Samir Qintar, le plus ancien prisonnier arabe (29 ans passé dans les geôles sionistes) sera libéré avec les quatre autres prisonniers de « la promesse sincère », faits prisonniers lors de la guerre de juillet 2006.
Samir Qintar, héros de la résistance palestinienne et arabe, a été un des points les plus ardus dans les négociations, car Israël avait déjà manqué à sa promesse pour sa libération en 2004, les sionistes considérant qu'il a « les mains tâchées de sang », c'est-à-dire un résistant de premier rang.Les nobles dépouilles des martyrs, libanais, palestiniens et arabes, environ 200 dépouilles, seront remises à leurs familles et leur peuple, tous ces martyrs ayant été tués lors des opérations de la résistance contre l'Etat sioniste ou enlevés par les sionistes, à partir du Liban.

La noble dépouille de la résistante Dalal Moghrabi, partie en mars 78, avec ses camarades, dont le libanais Yahya Skaf, dans l'opération Kamal Adwan, sera enfin rendue à sa famille et son peuple. Concernant le héros Yahya Skaf, la lumière sera faite sur son sort : par l'analyse de l'ADN, sa famille sera en mesure de savoir si la dépouille que les sionistes vont rendre est effectivement celle de leur fils ou bien doit-il être considéré « disparu ».Pour les diplomates iraniens, enlevés en 1982 par les Forces libanaises de Geagea et Bashir Gemayel, un rapport détaillé israélien fera la lumière sur leur sort : ont-ils été assassinés par les Forces libanaises ou livrés et ensuite assassinés par les sionistes ?Concernant la libération de prisonniers palestiniens et arabes, les sionistes refusaient, pour des raisons diverses, de les inclure dans l'échange, mais il emble bien que plusieurs prisonniers palestiniens seront enfin libérés par cet échange.
Les sionistes, d'après leur presse, craignent que le Hizbullah et notamment son scrétaire général, ne soient considérés dans le monde arabe et musulman, et surtout dans la Palestine, comme les véritables dirigeants de la résistance dans le monde arabe et musulman.
Les sionistes ont voulu, dans les négociations, séparer entre les prisonniers de la liberté, et prenaient prétexte qu'ils étaient engagés dans des négociations avec la résistance palestinienne pour l'échange du soldat Shalit, d'une part et avec l'autorité palestinienne d'autre part, au sujet de la libération des prisonniers.
Mais le Hizbullah a maintenu cependant ses revendications et c'est Israël qui est fouetté par la gifle retentissante !Au moment où le Liban se prépare à recevoir ses héros et les dépouilles de ses martyrs, morts en héros, dans la joie et l'allégresse, mis à part quelques corbeaux libanais (Geagea en premier), c'est la « douleur » de la défaite qui plane sur le public israélien. Et cette « douleur » sera d'autant plus profonde que l'allégresse transportera le public au Liban, libanais, palestiniens et arabes, pendant des semaines, au cours de cet été 2008 que l'américain David Welsh voulait transformer en « été chaud », en été de sang et de larmes pour les résistants au Liban. Sayyid Nasrullah a minimisé la portée de leur « douleur », disant que les israéliens avaient l'habitude de considérer qu'ils sont toujours victimes, tout comme il a minimisé la menace britannique d'inclure « la branche armée » du Hizbullah au rang des « organisations terroristes », parce qu'elle aiderait les résistants en Irak et en Palestine.
A ce propos, sayyid Nasrullah a dit que la mesure britannique n'avait aucune importance, mais le moment choisi pour l'annoncer avait pour but de mettre des bâtons dans les roues des négociations en cours pour l'échange : « que la Grande-Bretagne, pays de la déclaration Balfour, premier et principal Etat à avoir installé l'Etat sioniste » menace, quelle importance ? « Pour la résistance, c'est un honneur ! »Quelle est la véritable signification de cet échange historique ?- D'abord, que le Hizbullah n'a qu'une seule parole et que les Israéliens n'en ont aucune. Samir Qintar devait être libéré en 2004, avec les autres prisonniers libanais.
Vouloir jouer avec son sort a valu à l'Etat sioniste des échecs répétés.- Les pseudo-critères israéliens pour la libération des prisonniers se sont envolés : Samir Qintar sera libéré, en héros, malgré les critères posés par les sionistes, ce qui suscite déjà des divisions en leur sein, entre les « purs » et les « réalistes ». D'ailleurs, les sionistes étudient en ce moment le changement des critères : ce ne sont plus les « mains tâchées de sang » qui importeraient, mais « le potentiel des prisonniers à retourner à la lutte ».- Pour la résistance palestinienne qui détient Shalit, cet échange va lui permettre d'être ferme dans ses revendications, ce que souligne la presse sioniste.
D'ailleurs, c'est ce qu'a déclaré Abu Mujahid, porte-parole des comités populaires, affirmant que le prix de Shalit va augmenter, et que la voie est ouverte pour la capture des soldats sionistes en vue d'autres échanges, tant que des Palestiniens seront prisonniers.- L'échange brise un verrou israélien qui s'est renforcé depuis 2001 : Israël considérait qu'il ne libèrerait jamais « un terroriste », terme qui a pris une signification plus générale depuis septembre 2001. Or, il est obligé de libérer les résistants palestiniens et arabes, parce qu'il ne peut plus rien faire d'autre, s'il veut apaiser sa population, qui vit les moments les plus critiques depuis le début de son histoire, en 1948.- Pour la première fois, un Etat arabe (le Liban) parvient à clore le dossier de ses prisonniers et des nobles dépouilles de ses martyrs et de ses disparus, sans faire aucune concession à l'Etat sioniste, et sans être obligé de signer un quelconque traité.- Les manifestations, les célébrations, la joie qui vont inonder le Liban, la Palestine et des pays arabes et musulmans, lors de cette libération et le recueillement et la dignité qui vont s'installer, lors de la mise en sépulture des 200 martyrs, dans les camps palestiniens et les villages du Liban, seront un déclencheur mille fois répété pour affirmer, haut et fort, fermement et solennellement, notre appartenance à cette résistance que nulle force au monde ne pourra briser, maintenant qu'elle a pris le chemin de la victoire sur l'ennemi spoliateur, Israël et ses alliés.

Article paru sur la liste de diffusion "Assawra"Liste dédiée à l'Intifada ... S'inscrire en envoyant un message à : assawra-subscribe@yahoogroupes.fr

mardi 1 juillet 2008

Laissez moi rêver

Gaza
Laissez moi rêver
Nariman Ghanem
13 janvier 2008

Avec tous ses moments difficiles on a fait les adieux à 2007 et avec beaucoup d'optimisme on accueille 2008 et mes rêves qui se répètent sont toujours les mêmes, mes rêves comme une jeune palestinienne sont aussi les rêves de mon peuple voire les rêves de tout le monde:

Est-ce que la machine de bonheur sera prête pour effacer les misères des gens?

Est-ce qu'on va trouver la baguette magique qui peut guérir toutes les blessures de monde ?

Est-ce que les gens vont se pardonner?

Est-ce que la tolérance et la paix seront le titre de la première page de 2008?

Est-ce que le rameau d'olivier va battre les armes?

Est-ce qu'on va échanger les messages de paix et d'amour au lieu de ceux de menace et de disputes?

Est-ce que les mains vont se serrer?

Est-ce que les coeurs vont se rapprocher?

Est-ce que les jours de tristesse vont trouver sa fin?

Est-ce que la dureté de chagrin va se fondre?

Est-ce que les piquants de malheur vont se faner ?

Est-ce que les rayons de soleil vont allumer l'obscurité de nos chemins ?

Est-ce que la liberté va orner le ciel des pays occupés ?

Est-ce que les méchants vont regretter ?

Est-ce qu'on va entendre les cris des pauvres ?

Est-ce qu'on va sécher les larmes des opprimés ?

Et beaucoup d'autre Est- ce que…

Si on arrête à rêver ce n'est pas la peine de vivre

Ces questions ne sont que de rêves; peut- être ils sont difficiles à être réalisés si facilement mais au moins je n'arrête jamais à rêver

Que cette nouvelle année2008 soit meilleure pour tout le monde et ceux qui lisent cet article !!