lundi 26 mai 2008

Non : nous ne célèbrerons pas l’anniversaire de la création d’Israël !


Au mois de mai, certaines organisations célèbreront le soixantième anniversaire de la fondation de l’Etat d’Israël. Cela peut se comprendre, dans le contexte de siècles de persécutions ayant culminé dans l’Holocauste. Néanmoins, nous sommes des juifs qui ne célèbrerons pas cet anniversaire.

Il est manifestement grand temps de reconnaître le récit de l’Autre, le prix payé par un autre peuple en raison de l’antisémitisme et de la politique génocidaire d’Hitler. Comme l’a souligné Edward Said, la Naqba est, aux yeux des Palestiniens, ce que l’Holocauste est à ceux des juifs.En avril 1948, en ce même mois qui vit l’atroce massacre de Deir Yassin et l’attaque au mortier contre des civils palestiniens sur la place du marché de Haïfa, le Plan Dalet a été mis en œuvre.Ce plan autorisait la destruction de villages palestiniens et l’expulsion de la population indigène à l’extérieur des frontières de l’Etat (israélien). Non, nous ne fêterons pas cela
!En juillet 1948, 70 000 Palestiniens furent chassés de leurs maisons à Lod et à Ramléh, au plus fort de la canicule de l’été, sans eau et sans nourriture. Des centaines d’entre eux perdirent la vie. Cet événement est connu sous le nom de «Marche de la Mort». Non, nous n’avons aucun motif à nous réjouir
!Au total, ce sont au minimum 750 000 Palestiniens qui devinrent des réfugiés. Plus de 400 villages furent rayés de la carte.
Mais cela ne mit pas fin à l’épuration ethnique. Des milliers de Palestiniens(citoyens israéliens) furent expulsés de la Galilée, en 1956. Plusieurs milliers de Palestiniens supplémentaires furent expulsés de la Cisjordanie et de la bande de Gaza. Selon le droit international, et comme le stipule la résolution 194 de l’Onu, les réfugiés de guerre ont le droit de retourner chez eux ou d’obtenir une compensation.
Israël n’a jamais accepté ce droit. Non ; nous ne ferons pas la fête.Nous ne saurions célébrer l’anniversaire d’un Etat fondé sur le terrorisme, les massacres et la dépossession d’un autre peuple de sa terre.
Nous ne saurions célébrer l’anniversaire d’un Etat qui, encore aujourd’hui, pratique l’épuration ethnique, viole le droit international, inflige une punition collective monstrueuse à la population civile de Gaza et continue à dénier aux Palestiniens leurs droits humains et leurs aspirations nationales.
Nous ferons la fête quand les Arabes et les juifs vivront, en tant qu’égaux, dans un Moyen-Orient en paix.
Seymour Alexander
Ruth Appleton
Steve Arloff
Rica Bird
Jo Bird
Cllr Jonathan Bloch
Ilse Boas
Prof. Haim Bresheeth
Tanya Bronstein
Sheila Colman
Ruth Clark
Sylvia Cohen
Judith Cravitz
Mike Cushman
Angela Dale
Ivor Dembina
Dr. Linda Edmondson
Nancy Elan
Liz Elkind
Pia Feig
Colin Fine
Deborah Fink
Sylvia Finzi
Brian Fisher MBE
Frank Fisher
Bella Freud
Catherine Fried
Uri Fruchtmann
Stephen Fry
David Garfinkel
Carolyn Gelenter
Claire Glasman
Tony Greenstein
Heinz Grunewald
Michael Halpern
AbeHayeem
RosamineHayeem
Anna Hellman
Amy Hordes
Joan Horrocks
Deborah HyamsSelma
JamesRiva
JoffeYael
Oren Kahn
Michael Kalmanovitz
Paul Kaufman
Prof. Adah Kay
Yehudit Keshet
Prof. Eleonore Kofman
Rene KrayerStevie
Krayer
Berry Kreel
Leah Levane
Les Levidow
Peter Levin
Louis Levy
Ros Levy
Prof. Yosefa Loshitzky
Catherine Lyons
Prof. Emeritus
Moshe Machover
Miriam Margolyes OBE
Mike Marqusee
Laura Miller
Simon Natas
Hilda Meers
Martine Miel
Laura Miller
Arthur Neslen
Diana Neslen
Orna Neumann
Harold Pinter
Roland Rance
Frances Rivkin
Sheila Robin
Dr. Brian Robinson
Neil RogallP
rof. Steven Rose
Mike Rosen
Prof. Jonathan Rosenhead
Leon Rosselson
Michael Sackin
Sabby Sagall
Ian Saville
Alexei Sayle
Anna Schuman
Sidney Schuman
Monika Schwartz
Amanda Sebestyen
Sam Semoff
Linda Shampan
Sybil Shine
Prof. Frances Stewart
Inbar Tamari
Ruth Tenne
Martin Toch
Tirza Waisel
Stanley Walinets
Martin White
Ruth Williams
Naomi Wimborne-Idrissi
Devra Wiseman
Gerry Wolff
Sherry Yanowitz

Source : http://www.guardian.co.uk/

mercredi 14 mai 2008

Israël, 60 ans, l’âge de l’audace


Entretien avec Avraham Burg

"Si je me projette dans un lointain avenir, que dira-t-on de notre génération ? Que nous avions l’occasion de faire la paix et que nous l’avons manquée".

Israël a fêté ses soixante années d’existence. Quel bilan en tirez-vous ?
Si je pouvais dire à mes ancêtres qu’il existe un Etat juif, doté d’universités performantes, d’une économie en pleine croissance, etc., je suis sûr qu’en comparaison avec toutes les autres époques de l’histoire juive, ils croiraient que les temps messianiques sont arrivés ! La partie positive du bilan est impressionnante ! Mais si je me projette dans un lointain avenir, que dira-t-on de notre génération ? Que nous avions l’occasion de faire la paix et que nous l’avons manquée. Que nous pouvions transformer Israël en un pont entre l’Europe chrétienne et le Moyen-Orient musulman, et que nous avons raté cet objectif. Que nous avions entre nos mains de quoi constituer une société modèle et juste, où l’égalité entre riches et pauvres, entre minorité et majorité aurait régné, et que nous n’avons pas réussi.

Pourquoi les cercles de gauche dont vous êtes issu, ceux du "camp de la paix", sont-ils ainsi désillusionnés ?
La situation de la gauche israélienne a ceci de paradoxal que sa rhétorique l’a emporté alors que, politiquement, elle a perdu. Ariel Sharon, Ehoud Olmert et même Benyamin Nétanyahou, les tenants du nationalisme le plus dur, ont fini par se retirer de territoires occupés. Maintenant que nos slogans sont appliqués par ceux qui sont au pouvoir, pourquoi manifester dans les rues ? De plus, force est de constater que, depuis une dizaine d’années, les idées, les formules et les propositions les plus contraires à la paix sont venues de notre propre camp. Ehoud Barak a essuyé un échec personnel avec les négociations ratées de Camp David et de Taba. C’est aussi parmi nous, du travailliste Haïm Ramon, qu’est née l’idée du mur de séparation (la barrière de sécurité)... Comment cela ne laisserait-il pas un goût amer ?

Quelle solution préconisez-vous pour sortir de ce blocage ?
De l’audace. A commencer par des négociations directes avec le Hamas. Dire que c’est là une perspective exaltante, non. Mais de l’expérience qui est la nôtre au Moyen-Orient, je constate que nous autres, Israéliens, finissons toujours par avoir la nostalgie des extrémistes d’hier. Quand nous avons conquis les territoires en 1967, la première chose que nous avons faite c’est d’en expulser tous les partisans du roi Hussein de Jordanie. Puis, au moment où nous commencions à les regretter, c’est l’OLP qui les a remplacés. Quand le Hamas est arrivé, nous nous sommes mis à pleurer après l’OLP. Maintenant que le Hamas est là, si nous ne discutons pas avec lui, qu’est-ce qui se profile derrière ? Al-Qaida, un ennemi plus acharné encore.

Le temps ne joue pas en faveur d’Israël. Pas du tout. Le danger stratégique majeur ne vient ni du terrorisme, ni de l’intégrisme islamique, ni même de la force nucléaire iranienne - tout risque que je me garderais cependant de sous-estimer. Il tient à ce que nous sommes en train de rater la solution de "deux Etats pour deux peuples". Israël a été kidnappé par les colons et la Palestine par le Hamas, qui se retrouvent dans une situation dialectique de partenariat politique. Tous les deux croient à leur manière au "Grand Israël" ou à la "Grande Palestine". Si cela continue ainsi, nous nous précipitons avec la vitesse de l’éclair vers un clash dans lequel nous, les Israéliens, serons contraints d’aller au secours des colons et eux, les Palestiniens, de défendre le Hamas.

Depuis l’indépendance, en 1948, quelle a été l’erreur principale qui, selon vous, a créé le contexte que vous venez de décrire ?
Deux éléments qui ne sont pas que politiques et stratégiques, mais qui ont déterminé notre perception et nos réactions à la réalité du Moyen-Orient. Le premier, c’est celui qui a été le moteur même du sionisme, qui pensait installer un peuple sans terre sur une terre sans peuple. Longtemps, le peuple palestinien n’a tout simplement pas existé à nos yeux. Les Palestiniens demeurent, pour de nombreux Israéliens, de l’ordre de la réalité virtuelle.

Le second élément m’impose de déplacer le regard vers la période antérieure au sionisme, quand la majorité du peuple juif vivait en Europe de l’Est, en Pologne, en Russie, en Galicie, avec une autonomie culturelle assez forte. Au tournant du XIXe et du XXe siècle, la situation a commencé à se dégrader. Une grande partie des juifs a alors émigré aux Etats-Unis. Une petite portion de pionniers est allée sur la terre d’Israël, par choix. Après la Shoah, après l’ouverture des camps de réfugiés en 1948-1949, Israël est passé du statut d’Etat d’élection à celui de pays refuge, ce qui induit deux mentalités différentes.

Par ailleurs, je vois le sort des réfugiés palestiniens, et j’ai beau me dire que je ne suis pas, moi, Israélien, la seule cause de leur malheur, il n’en reste pas moins qu’après soixante ans ils sont plus nombreux à dépendre de l’UNRWA (Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens) qu’en 1948. Même si nous ne sommes pas les seuls responsables du problème, que cette responsabilité nous la partageons avec les pays arabes, il faut au moins en reconnaître symboliquement notre part.

Dans votre livre Vaincre Hitler (Fayard), vous comparez l’Israël d’aujourd’hui à l’Allemagne de Guillaume II, de Bismarck et de Weimar. En quoi une telle analogie est-elle justifiée ?
D’autres équivalences étaient possibles, par exemple avec l’Amérique des pionniers ou la France en Algérie. Pourquoi l’Allemagne ? Parce que c’est en allemand que les deux livres qui ont le plus influé sur le destin des juifs modernes ont été écrits : L’Etat juif, du fondateur du sionisme politique, Theodor Herzl, et Mein Kampf. Parce que c’est en Allemagne qu’a eu lieu la modernisation religieuse, là où le plus grand écrivain en langue hébraïque, Samuel-Joseph Agnon (1888-1970, Prix Nobel de littérature 1966), a travaillé, et c’est de Berlin que Salman Schocken a créé le journal de référence en hébreu Haaretz.
Sans parler des philosophes juifs les plus importants comme Franz Rosenzweig et Martin Buber.

Dans cette période qui va de Bismarck à la fin de la République de Weimar, a eu lieu une confrontation violente entre la tendance au libéralisme et un traumatisme national, l’humiliation de la défaite de 1918. A la fin, le traumatisme l’a emporté avec l’arrivée d’Hitler au pouvoir.
Je pense qu’Israël se trouve aussi écartelé aujourd’hui entre une créativité extraordinaire et un trauma national. Faisons en sorte que l’esprit nouveau l’emporte sur le traumatisme : voilà le foyer de la comparaison.

Vous êtes effectivement très critique sur le caractère envahissant de la mémoire de la Shoah en Israël. N’y en a-t-il pas des usages positifs ?
Sans mémoire, le peuple juif n’existerait tout simplement pas. Mon problème est plutôt la banalisation. Récemment, des religieux ont voulu s’opposer à une Gay Pride à Jérusalem. J’ai vu des jeunes ultraorthodoxes s’affronter aux policiers en leur criant qu’ils étaient des nazis. Que viennent faire les Allemands dans cette histoire ! Il faut absolument extirper cela de l’actualité quotidienne. Voilà pourquoi je ne trouve pas sain de consacrer une date spéciale à la commémoration de la Shoah dans le panthéon national. La sagesse juive veut qu’il y ait un temps pour le deuil et un temps pour la vie : l’essentiel pour la vie et un petit moment pour le deuil. Je dis non à une existence nationale de nécrophiles. Et, dans un esprit juif que je pourrais qualifier de "post-israélien", je propose de joindre le jour de commémoration de la Shoah au jeûne de Tisha béav (le 9 du mois du calendrier hébraïque d’av), la célébration des malheurs de l’histoire juive.

Le sionisme politique s’est voulu une solution à l’antisémitisme. Du coup, le rappel de la Shoah n’en conserve-t-il pas une certaine actualité ?
Je ne partage nullement cette obsession. Le chiffre des incidents, comparé aux quatorze millions de juifs vivant dans le monde, me paraît insignifiant. Bien sûr que l’antisémitisme existe encore, sous la forme d’un mixte bizarre d’antijudaïsme religieux, de xénophobie, d’anti-impérialisme, d’antiaméricanisme et d’anti-israélisme d’extrême gauche. Mais le phénomène contemporain est celui d’une haine généralisée de l’autre, de l’étranger, de l’immigré, de la différence, de l’homosexualité des musulmans et, dans le lot, des juifs. L’antisémitisme est désormais une partie seulement d’un phénomène universel plus global. Revendiquer une spécificité en la matière me paraît stupide.

Que voulez-vous dire, vous qui vous êtes longtemps occupé des relations entre Israël et la diaspora, quand vous affirmez la "fin" ou la "mort" du sionisme ?
Pour la première fois de son histoire, la majeure partie du judaïsme vit dans des démocraties, préservée d’un danger immédiat pour sa survie. Est-ce que le peuple juif peut subsister sans ennemis extérieurs ? Telle est la question principale qui se pose à la modernité juive. Que signifie appartenir à une collectivité qui n’est pas persécutée ? Du reste, si j’avais le pouvoir de faire venir tous les juifs en Israël, je ne l’exercerais pas. Le peuple juif s’est développé sur un mode à la fois singulier et universel. Depuis 1948, il s’est consacré presque exclusivement au local, c’est-à-dire à la construction de l’Etat d’Israël.

Or il est temps de refermer cette parenthèse, car le cosmopolitisme est aussi important pour lui que la souveraineté. Le sionisme est pour certains juifs un livre, voire même la Torah, dont on recommence la lecture à partir du début l’année suivante. Pour moi, ce n’est qu’un chapitre. Quand il est fini, il faut passer au suivant

mardi 13 mai 2008

Israël empêche l'alimentation en carburant de la bande de Gaza,

La violation décision de la Cour suprême

• Israël bloque même l'insuffisance d'alimentation en carburant requis par le tribunal; un dommage à des services humanitaires essentiels - en violation de l'ordonnance du tribunal.

• groupes de défense des droits demande: arrêt de carburant restrictions, Stop collective La répression.

Mardi., Mai 13, 2008 - Neuf organisations de défense des droits de l'homme, israéliens et palestiniens, Israël a demandé à la Cour suprême d'aujourd'hui exigent que le ministre de la Défense arrêt restreindre l'approvisionnement en combustible dans la bande de Gaza dans le cadre d'une politique de punition collective.

Gisha - Centre juridique pour la liberté de circulation a présenté la pétition au nom de la groupes. Les groupes font valoir que depuis un 9 avril 2008, attaque sur le Nahal Oz dépôt de carburant qui a tué deux citoyens israéliens, le ministre de la Défense a réduit l'approvisionnement en combustible à dangereuses les niveaux, même au-dessous du minimum, l'insuffisance des quantités requises par la Cour suprême.

• diesel industriel pour Gaza du moteur: Israël a permis à seulement 69% de l'offre ordonnée par le tribunal - et seulement 43% du montant nécessaire - causant pouvoir des coupures de courant jusqu'à 16 heures par jour et causant une durée de deux jours de fermeture de la centrale.

Carburants pour le transport: Israël a permis à 40% de l'offre ordonnée par le tribunal - et seulement 13% du montant nécessaire, prévenir les patients de se rendre hôpitaux, les étudiants d'atteindre les études, et les travailleurs humanitaires de se déplacer.

pour les groupes électrogènes diesel, de puits, de transport: Israël a permis à seulement 25% des l'offre ordonnée par le tribunal - et seulement 15% du montant nécessaire - causant tas de déchets dans les rues, la perturbation des services hospitaliers, et le pompage de 50-60 millions de litres de matières premières ou des eaux usées partiellement traitées chaque jour dans la mer.

Les groupes de défense des droits pétition adressée au tribunal aujourd'hui sont les suivantes: Gisha - Centre juridique pour la liberté de * Mouvement Adalah - Le Centre juridique pour les droits des minorités arabes en Israël

* Al-Damer Association pour les droits de l'homme B'Tselem * - Le Centre d'information israélien pour les réfugiés Droits dans les territoires occupés de Gaza

* Programme communautaire de santé mentale * HaMoked: Centre pour la défense de l'individu * Mezan Center for Human Rights * Le Centre palestinien pour les droits de l'homme * Le Comité public contre la torture en Israël.

Octobre dernier, des droits de l'homme a demandé à la Cour suprême israélienne contre le carburant et coupures d'électricité à Gaza. En Janvier 2008 une décision largement condamné par les droits de l'homme groupes comme autorisant les châtiments collectifs, le tribunal a rejeté la pétition, mais classés l'État de fournir des quantités de carburant - les livraisons qui ont été le plus souvent bloqué depuis le 9 avril. Les groupes de défense des droits affirment que Israël, puissance occupante à Gaza, est violer ses obligations en vertu du droit international, de résidents de Gaza, qui sont empêchés de réception, sauf par l'intermédiaire de carburant contrôlée par Israël des passages à niveau.

Selon Sari Bashi, Gisha le directeur: "Il ya quatre mois, la Cour suprême israélienne a publié une dangereuse et illégale la décision autorisant les châtiments collectifs, mais exigeant «minimal» de fournitures de carburant à Gaza. Le ministre de la Défense a violé même ceux minime, l'insuffisance des commandes - avec de graves conséquences pour les résidents de Gaza. Gisha condamne les attaques menées contre des civils israéliens, les attaques qui violent le droit international interdiction de nuire délibérément des civils. Mais Israël mai pas délibérément dommages civils palestiniens en réponse, en les privant d'une importance vitale l'approvisionnement en combustible.

" Pour plus de renseignements: Itamar Shachar, Gisha Coordonnatrice des médias, 054-5737423, itamar@gisha.org; Sari Bashi, Directeur Gisha, 054-8172103; sari@gisha.org; Abou Khalil Shamallah, directeur de Al-Damer d'association, 0599-418267

lundi 12 mai 2008

1947/48, 2007/08, 60 ans de dépossession



Si la Nakba (la "catastrophe") de 1948 est l’événement le plus important dans les processus de dépossession et d’expulsion des Palestiniens, la politique coloniale du mouvement sioniste est un processus colonial continu qui n’a toujours pas cessé.Bien connaître ce qui s’est réellement passé dans les années 1947-48-49 permet de mieux comprendre ce qui se passe aujourd’hui et se prépare pour demain si nous ne réagissons pas.

Nettoyage ethnique

En 1948, 85 % de la population non juive qui vivait en dans les limites de l’Ėtat israélien actuel, à l’ouest de la ligne verte (ligne d’armistice de 1949, qui délimite la Cisjordanie du territoire israélien), a été expulsée par la force ou chassée par la terreur sous la menace des forces armées sionistes qui ont commis de nombreux massacres (Deir Yassine, Tantoura…). Une grande partie de ces expulsions et massacres a été commis avant l’entrée en guerre des pays arabes, le 15 mai 1948.

Quelque 800 000 Palestiniens se sont réfugiés au Liban, en Syrie, en Cisjordanie, dans la bande de Gaza…Avec leurs descendants ils sont plus de 5 millions aujourd’hui à qui le droit au retour, et même son principe, est refusé par Israël.

Aujourd’hui, deux juifs israéliens sur trois soutiennent l’idée - défendue par Liebermann, ministre des Affaires stratégiques – du« transfert » des Palestiniens d’Israël (au nombre de 1,2 million) ou de leur « incitation au départ » (qui ne sera jamais volontaire !).

Dans les territoires occupés en 1967, des villages ou villes palestiniens comme Qalqilya, enclavés et étouffés économiquement par la colonisation et par le Mur, se vident de leurs habitants. Par ailleurs, les Palestiniens ne peuvent plus accéder à une grande partie de la vallée du Jourdain…

La colonisation étant fondamentalement liée à l’identité du mouvement sioniste et de l’Ėtat israélien, un nettoyage ethnique « plus lent » est en cours, au vu et au su de la communauté internationale... qui laisse faire !

Expansion continue

En 1948, la propriété juive représentait environ 7 % des terres, malgré les acquisitions importantes du Fond national juif les années précédentes. Le plan de Partage accordait à l’état juif 55 % de la Palestine. Avec la guerre de 1948 Israël étendra ce territoire à 78 % au détriment des Palestiniens : terres et habitations confisquées, 416 villages détruits ou rasés...

Aujourd’hui, avec la colonisation de la Cisjordanie et Jérusalem-est, avec le Mur, avec l’exclusion des Palestiniens de la vallée du Jourdain… Israël a étendu, de facto ,son territoire sur près de 90 % de la Palestine et augmenté son emprise sur l’eau, en toute impunité, malgré les nombreuses résolutions de l’O.N.U !
Les Palestiniens subissent un véritable apartheid sur les 10 % à 12% restant, dans des bantoustans non viables, isolés, comme Gaza, grande prison de 1,5 million d’habitants, menacée au niveau sanitaire et humanitaire
.

La proclamation de l'État d'Israël le jour 15 Mai, 1948

Le texte suivant de la Déclaration d'État, et nous les publierons ici, pour l'authentification, indépendamment du fait que l'historique parfait distorsion de l'histoire des abus et de la géographie.
"Israël est le berceau du peuple juif, ici formé sa personnalité spirituelle, religieuse et politique, et là réside État pour la première fois, la création de valeur et un sens civilisé et humain mosquée nationale, et qui donnent le livre au monde de livres immortel.
Ayant refusé de force de son pays mis à jour par le peuple de la foi pendant toute la durée de la diaspora, et n'a jamais cessé de prier ou perdre l'espoir de son retour à la liberté politique et sa restauration.
Juifs cherché génération après génération, sous l'impulsion à cette historique et traditionnelle relation de rétablir les pieds dans leur ancienne patrie, et renvoyé les auditoires au cours de décennies dernières années .. Came aux pionniers et des défenseurs, et de faire fleurir les déserts Ahioa langue hébraïque, construit des villes et des villages, et aucune société n'est en développement dominé par l'économie privée et de la culture .. Un épris de paix, mais il sait comment se défendre lui-même, et a apporté la bénédiction de progrès à tous les habitants du pays aspire à créer une nation indépendante.
Le premier Congrès sioniste a eu lieu en 5657 en hébreu (1897 AD) à l'invitation de Theodor Herzl, le chef spirituel de l'Etat juif, a annoncé la conférence droit du peuple juif dans la réalisation de la mission nationale dans son pays qui lui est propre. Et a reconnu la Déclaration Balfour de Novembre 2 (Novembre) 1917 ce droit, et confirmé par une décision de cession de la Société des Nations et a obtenu une approbation spéciale à l'échelle mondiale lien historique entre le peuple juif et la terre d'Israël et reconnaissant le droit du peuple juif dans Reconstruction et d'accueil nationale.
Et la récente catastrophe qui s'est abattue sur le peuple juif et a conduit à l'extermination de millions de Juifs en Europe et une autre indication claire de la nécessité urgente de résoudre le problème des personnes déplacées par la création d'un Etat juif sur la terre d'Israël à nouveau .. Cet État, qui ouvrira la porte patrie pour tous les Juifs, et donne le peuple juif poste prestigieux dans une société où la famille des nations le droit de jouir de tous les privilèges que l'appartenance à la famille internationale.
Nous avons continué ceux qui ont survécu le génocide nazi en Europe, ainsi que d'autres Juifs dans le reste du monde à immigrer sur la terre d'Israël n'est pas indifférent aux difficultés et les limites et les dangers, et ne s'est pas arrêté jamais confirmer leur droit de vivre libre et digne corvée-Sharif, dans leur nationalité d'origine. Et contribué à la communauté juive dans ce pays au cours de la Seconde Guerre mondiale partager pleinement dans la lutte pour la liberté et les nations éprises de paix et de la paix et la liberté contre les forces du mal et le mal nazis. Et le sang de ses soldats et a remporté à l'effort de guerre droit en compte dans la catégorie des peuples qui a fondé l'Organisation des Nations Unies. L'Assemblée générale des Nations Unies dans le neuvième siècle et Novembre (Novembre) 1947 projet prévoit un Etat juif sur la terre d'Israël.
Et l'Assemblée générale a exigé la population israélienne à prendre les mesures nécessaires à l'exécution de cette résolution. L'Organisation des Nations Unies la reconnaissance du peuple juif le droit d'établir un État indépendant est irréversible ne peut pas reconnaître ou annulé. C'est le droit naturel du peuple juif à être maître de lui-même, comme le sort des nations dans le reste des États souverains.
En conséquence, nous sommes réunis ici les membres du Peuple représentants de la communauté juive sur la terre d'Israël et le sionisme dans la journée à laquelle le mandat britannique sur la terre d'Israël. Merci à notre patrimoine naturel, historique et fermement la décision de l'Assemblée générale des Nations Unies, nous nous réunissons à déclarer que l'Etat juif sur la terre d'Israël, qui sera dénommé "État d'Israël."
Et déclare que dès le moment où la mission, ce soir, veille du samedi sur le sixième de Mai (Mai) 5708 Journée hébreu (quinzième de Mai 1948 AD) et même les pouvoirs d'un représentant élu, conformément à la Constitution de l'Etat approuvé par l'Assemblée constituante élue dans une période ne dépassant pas Le premier d'Octobre (Octobre) en 1948 .. Depuis ce moment exercer les pouvoirs du Conseil du peuple d'État sera temporaire et l'utilisation de son exécutif appelé "Israël".
Et l'État d'Israël sera ouvert ses portes à l'émigration juive à compiler inclus exilés, et favoriser le développement du pays au profit de tous ses habitants, sans distinction de religion, de race ou de sexe. Et garantir la liberté de religion et de croyance, de langue, de l'éducation, la culture, et protéger les lieux saints de toutes les religions et sera fidèle aux principes des Nations Unies.
L'État d'Israël est prêt à coopérer avec les organismes des Nations Unies et de leurs représentants sur l'application de la résolution de l'Assemblée générale sur Novembre 29 (Novembre) 1947, et prendra des mesures pour atteindre l'unité de toute la terre d'Israël. Et nous lançons un appel à l'ONU pour aider le peuple juif dans la construction de leur propre chef, et nous nous félicitons de l'État d'Israël dans la communauté des nations.
Et demandons à la population arabe dans l'État d'Israël au milieu d'attaque, qui mène mois et nous devons maintenir la paix, et de participer à l'édification de l'État sur la base de la pleine citoyenneté fondée sur l'égalité et une représentation adéquate dans toutes les institutions étatiques permanentes et temporaires. Nous prolongeons nos mains à tous les pays voisins et leurs peuples exposants de paix et de bon voisinage, et faire appel à eux à établir des liens de coopération et d'assistance mutuelle avec le peuple juif et la souveraineté endémique dans le sol. L'État d'Israël est prêt à apporter sa contribution à l'effort commun de rendre l'ensemble du Moyen-Orient.
Et nous demandons au peuple juif tout au long de l'exil des juifs se réunissent autour de la terre d'Israël et leur soutien dans les tâches de l'immigration et de la construction et de se présenter à leurs côtés dans la grande lutte pour atteindre les vieux rêve .. Mais le salut d'Israël. Nous plaçons notre confiance en Dieu Tout-Puissant, et nous ajoutons notre signature sur cette déclaration au cours de cette réunion du Conseil d'Etat sur la résidence temporaire dans la ville de Tel-Aviv ce samedi, à la veille du cinquième jour de Mai (Mai) 5708 Journée hébreu (XIV de Mai 1948).
" Signé
David Ben-Gourion - Daniel Aomstr - Mordechai Pintov - Yitzhak Ben-Zvi - Binyamin Teirlinck - Français Artzi - Mettre en œuvre rabbin Gold - Meir Graiejowski Goyenbaum - Abraham Granovsky - Yuh Dubois - Meir métal - Zoran et Arahavaeg - Hrzel Chari - Rachel Cohen - Baja Kalman - o Kothac - Yitzhak Meir Levin - m. D. Pour Evnstein - Zvi Luria - Golda Larsen - Nahum Nair - Raph Felix - Zvi Sigal - Yehuda Gates - Cohen cantaloup - David Nelson - Zvi Pinchas - Aaron Zik - Moshe Collor - a. Kaplan - A. Katz - Felix Rosenblatt - d. Édimbourg - B. Reptur - Mordechai Ben Zion Shamir Sntirenbrg - Bejr Ctrepett - Moshé Shapira - Moshe Chertoq

samedi 10 mai 2008

Palestine 1948 - 2008







Le 29 novembre 1947, l'Assemblée générale de l'ONU adapte le plan de partage de la Palestine historique qui était sous le mandat britannique depuis le démantèlement de l'Empire ottoman en 1925. Le vote fut très serré : 33 voix en faveur, 13 contre et 10 abstentions, c'est-à-dire une voix de plus que la majorité des 2/3 nécessaires pour sa mise en vigueur.

Ce plan qui prévoyait la constitution d’un État juif et d’un État palestinien était à la fois mal conçu et très injuste puisqu’il donnait aux Juifs, qui représentaient en 1947 un tiers de la population du pays, 55% du territoire, dont une grande partie des terres les plus fertiles. Accepté par les Juifs sionistes, ce plan fut bien entendu rejeté par les Palestiniens et l’ensemble des pays arabes.


Nettoyage ethnique
Dès le départ des Britanniques, le 15 mai 1948, le Conseil national juif, avec à sa tête Ben Gourion, proclamait unilatéralement l’indépendance de l’État d’Israël.

C’est la première face d’un anniversaire qui sera célébré cette année par tous les Juifs sionistes dans le monde entier.

La deuxième face de cet anniversaire est beaucoup plus tragique. C’est tout ce que le million de Palestiniens, habitant ce territoire en 1948, allait subir du fait de ce partage, un véritable nettoyage ethnique accompagné de massacres et d’une déportation massive. C’est la grande catastrophe, la Nakba en arabe, que tous les Palestiniens commémoreront aussi le 15 mai de cette année.

Pour bien comprendre l’étendue de ce désastre, il nous faut revenir quelque peu en arrière dans le temps. Dès 1920, les premiers colons juifs créent une milice armée, la Haganah, dont le rôle était de protéger les implantations juives qui devenaient de plus en plus nombreuses.


Des organisations terroristes
En 1931, les sionistes révisionnistes (la droite) avec Vladimir Jabotinsky, fondent l’Irgoun à laquelle devait se joindre par la suite le groupe Stern, qui à la mort de ce dernier, s’appellera Lehi. Ces deux dernières organisations auront dès le début un caractère que l’on appellerait aujourd’hui « terroriste ».

L’existence de ces milices, qui en 1948 devaient fusionner pour former Isahal, explique que, dès avant la naissance de l’État d’Israël, c'est-à-dire dès décembre 1947, des attaques aient pu avoir lieu contre les villages arabes, opérations qui allaient s’intensifier à partir de mars1948.

Le 10 mars 1948, onze dirigeants juifs mettent au point un plan (dit plan Dalet) qui vise à remédier à la dispersion des colonies juives, au moment du plan de partage, par l’élimination pure et simple des villages arabes et l’expulsion de leurs populations.

Ce plan sera appliqué avec une incroyable férocité. Plusieurs massacres eurent lieu dont le plus connu à Deir Yassin (9 avril 1948) au cours duquel 254 arabes, hommes, femmes et enfants ont été exécutés. Au moins quatre autres massacres ont été recensés. La terreur provoquée par ces tueries parmi la population palestinienne a été telle qu’au terme de la réalisation de ce plan - qui s’est avéré un véritable nettoyage ethnique - 531 villages avaient été détruits et près de 800 000 Palestiniens s’étaient enfuis ou avaient été expulsés par la force.


Le supposé « appel du Caire »
Il faut reléguer au rang de la propagande sioniste le supposé « appel du Caire », selon lequel les Palestiniens auraient été invités à quitter leur pays avant l’invasion des armées arabes qui eut lieu également, le 15 mai 1948.

Tous ceux que l’on appelle que maintenant « les nouveaux historiens Juifs », dont font partie Norman Finkestein et Ilan Pappe, ont clairement démontré la fausseté de cet fable, cet appel n’ayant tout simplement jamais eu lieu.

Bien au contraire, les pays arabes auraient demandé aux Palestiniens de ne pas quitter leurs villages. Après cet exode, il ne restera plus que 170 000 Arabes dans le nouvel État d’Israël. C’est donc ce qu’a été la Nakba proprement dite.

Mais il faut ajouter à cela les conséquences de la guerre de 1948 entre Israël d’un côté et la Syrie, la Transjordanie, l’Irak et l’Égypte de l’autre. Cette guerre a été déclenchée dès le 15 mai 1948 par les pays arabes qui refusaient d’accepter le partage de la Palestine.

Les opérations militaires s’étendront de mai 1948 jusqu’au début de l’année 1949 entrecoupé de plusieurs armistices.

Le résultat final en sera qu’Israël occupera 80% de l’ancienne Palestine au lieu des 55 % proposés par l’ONU, la Transjordanie (avec le roi Abdallah) occupera la Cisjordanie et l’Égypte la bande de Gaza. Ainsi, il ne restera plus rien de la Palestine historique pour former l’État palestinien projeté par l’ONU et, après la guerre des Six Jours en 1967, la Cisjordanie et Gaza seront occupées à leur tour par les Israéliens.


4 millions de réfugiés
Aujourd’hui, près de 4 millions de réfugiés palestiniens vivent encore dans 59 camps en Cisjordanie, à Gaza et dans les pays arabes environnants.

Tous ont gardé, au fond de leurs cœurs, l’espoir d’un retour dans leur village d’origine, conservant précieusement les papiers, les souvenirs qui seuls leur restent et même la clef de leur ancienne maison.

Maintenant, c’est une autre « Nakba » qui menace le million et demi de Palestiniens qui résident dans la de bande de Gaza. Du blocus israélien et des attaques quotidiennes de son armée résulte un véritable désastre humanitaire sous le regard indifférent d’un Occident anesthésié par la supposée « guerre au terrorisme » et la sujétion aux État-Unis. L’ONU pourra-t-il un jour réparer sa terrible erreur de 1948 et faire en sorte que les Palestiniens puissent un jour, comme tous les peuples du monde, vivre en paix dans le pays de leurs ancêtres?

lundi 5 mai 2008

Human Rights inquiète des enquêtes sur l'assassinat du cameraman de Reuters et des civils à Gaza




L'organisation internationale, Human Rights Watch, a affirmé que les enquêtes sur l'assassinat des civils sont insuffisantes et que le gouvernement de l'occupation devait effectuer des "enquêtes objectives sur le terrain"
Lors des son communiqué de presse, du 2 mai 2008, l'organisation de « Human Rights Watch » a souligné que les enquêtes sur l'assassinat des civils, seulement, sont insuffisantes, car le gouvernement de l'occupation devait effectuer des "enquêtes sur le terrain", objectives et profondes sur le bombardement qui a tué un cameraman de l'agence "Reuters" ainsi que les 3 citoyens civils à Gaza, le 16 avril 2008.
Human Rights Watch a déclaré, dans une lettre, envoyée le 30 avril 2008, au procureur général militaire des forces armées de l'occupation israélienne en lui affirmant que les enquêtes militaires sur le terrain au sujet de la sécurité des civils pendant les guerres n'étaient ni objectives, ni approfondies, alors qu'elles n'ont servi que des prétextes de mauvaise affirmations des forces de l'occupation.
Sarah Watson, directrice de l'organisation de "Human Rights Watch" au Moyen Orient, a accusé les enquêteurs militaires de l'occupation de ne pas chercher d'obtenir des preuves sur le terrain, en entendant d'autres témoins sur ces évènements, en qualifiant les enquêtes israéliennes d'insuffisantes autour de ces violations aux lois internationales.
L'organisation internationale s'est protestée fortement contre les enquêtes militaires de l'occupation, en les rappelant que, le 16 avril 2008 et durant cet incident, un char militaire de l'occupation a tiré un obus qui a tué Fadel Shana'a, 23ans, le caméraman de Reuters, avec Ahmed Aref Faraj Allah, 14 ans, Ghassan Khaled Otawi, 17ans et Khalil Ismaïl Daghmoush, 22 ans.
Des témoins oculaires ont déclaré à Human Rights Watch qu'il n'y avait pas eu de combats durant l'assaut militaire, ce jour-là, et que les soldats israéliens qui se trouvaient sur le char militaire avaient l'occasion d'identifier leurs cibles et éviter les civils.
Human Rights Watch a déclaré qu'Israël devrait également procéder à une enquête objective approfondie sur l'assassinat exécuté, le 28 avril à Beit Hanoun, par un avion israélien, en tuant une mère et ses quatre enfants dans leur maison.
Human Rights Watch a déclaré que ses travaux de recherche et d'enquêtes sur les évènements entre 2000 et 2005, ont constaté que les enquêtes de l'occupation étaient insuffisantes, non approfondies et non objectives.
Human Rights Watch demande de rendre publics les résultats des enquêtes sur les incidents du 16 et 28 avril, où des civils ont été sauvagement assassinés par les forces armées de l'occupation, afin de poursuivre en justice toute personne jugée responsable de ces graves violations aux droit humains. "Nous avons constaté que les forces israéliennes ont un faible degré d'investigation personnelle," a déclaré Watson. "Et si Israël veut épargner la vie des civils et veut montrer son engagement et son respect aux lois internationales pendant la guerre, elle doit donc permettre des investigations indépendantes," a ajouté
Human Rights. Human Rights Watch a réaffirmé que les États ont une obligation d'enquêter sur ces sérieuses violations perpétrées par leurs forces, en soulignant qu'une enquête profonde, sérieuse et indépendante serait très importante pour éviter d'autres évènements militaires semblables.
L'organisation a ajouté que cela impose une discipline de maintien responsable pour assurer la conformité aux lois et le respect des règles de la guerre. "Ces enquêtes sont nécessaires lorsqu'il existe de graves violations aux lois de la guerre", a t-il réaffirmé Human Rights Watch.

l'occupation tue plus de 83 palestiniens et enlève 480 autres durant le mois d'avril




Palestine/Rapport : l'occupation tue plus de 83 palestiniens et enlève 480 autres durant le mois d'avril





Les forces armées de l'occupation continuent d'escalader leur politique criminelle, de torture arbitraire et de punition collective contre les citoyens palestiniens, en tuant 83 personnes durant le moi d'avril seulement dont plus de 57 citoyens ont été assassinés.
Dans son rapport mensuel dont le centre palestinien d'information a reçu une copie, l'association de solidarité internationale des droits de l'homme à Naplouse a dit que 76 palestiniens sont tombés en martyrs dans la bande de Gaza et 6 autres en Cisjordanie.

Ce rapport a affirmé que les autorités occupantes avait escaladé leurs crimes, de façon sans précédente, contre les citoyens palestiniens innocents, en condamnant ses violations à toute les lois et règles internationales qui stipulent la protection des citoyens civils et affirment leurs droits humains.

Il a approuvé également que l'occupation a négligé tout droit palestinien dont celle qui appelle l'état d'occupation à protéger leurs vies et leurs établissements administratifs et civils, alors que le gouvernement de l'occupation sioniste décrète régulièrement des décisions et des lois pour exterminer les civils palestiniens.

En ce qui concerne les enlèvement injustes et sauvages, le rapport a montré que les autorités sionistes ont augmenté d'une façon flagrante leurs compagnes d'arrestations durant le moi d'avril, en arrêtant plus de 480 citoyens dont 120 personnes lors des incursions continuelles contre la bande de Gaza.

Le rapport a précisé que 64 enfants sont parmi les citoyens enlevés, ainsi que quatre femmes et des ouvriers ont été kidnappés également sous prétexte qu'ils n'avaient pas de permis de travail dans les territoires palestiniens occupés en 1948.

Il a souligné aussi que les autorités sionistes ont perpétré des violations très dangereuses contre neuf lieux religieux sacrés, chrétiens et islamiques dans les territoires palestiniens, tout en condamnant les violations perpétuelles contre les droits de l'homme dont les assassinats, les arrestations, la destruction des terres agricoles et des infrastructures des citoyens palestiniens.